Cyberharcèlement

Le cyberharcèlement est une violence répétée et progressive qui peut prendre différentes formes : verbale, physique, morale ou encore sexuelle. Des individus malhonnêtes vont se servir des réseaux sociaux, SMS afin de commettre des agressions, insultes, moqueries, menaces ou rumeurs, envers autrui mais aussi par la publication de photographies, le piratage de comptes ou l’usurpation de l’identité numérique de la victime.

Dans les différents points suivant nous aborderons plusieurs types de cyberharcèlement:

1. Le Doxing :

Le doxing est une pratique qui reviens à rechercher des donnés sur une personne anonyme puis de les publiés dans le but de menacer et harceler la personne. On retrouve généralement des informations sur l’identité de la personne, son adresse, son numéro de téléphone mais aussi des informations qui peuvent aller jusqu’au membres de leurs familles.

Il y a différents moyens utilisés afin de récolter les données comme :

  • l’adresse IP :
  • Les recherches sur les réseaux avec le nom de famille de la personne ciblée

Il existe un site internet utilisé par les “doxeurs” afin de répertorier les informations personnelles des personnes qu’ils ont dox.

Doxbin :

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2. Cyber flashing :

Le cyber flashing est l’envoie de contenue à caractère sexuelle non consenti via les réseaux sociaux ou notamment par le système « Airdrop » d’Apple qui se fait dans des lieux publics (école, restaurant, transport en commun). Le « Dick pick » est l’un des plus répandue dans le monde du cyber flashing. Ceci est passible d’une peine allant de 1 an et 15 000 € d’amende ou bien 2 ans et 30 000 € d’amende pour un mineur.

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3. Revenge Porn :

Il s’agit d’une pratique consistant à partager un contenue sexuellement explicite sur les réseaux sociaux, sans obtenir le consentement de la victime. La publication à pour fin d’humilier la victime. Ceci est passible de 2 ans d’emprisonnement et 60 milles euros d’amandes. Un numéro est mis en place afin d’aider les victimes : 0800 200 000.

Telegram est un réseau qui diffuse énormément de contenue de ce genre. C’est une plateforme qui regroupe différents canaux de discussions qui sont pour la plupart sans modération et sans limites diffusant du contenue inapproprié.

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4. Slut shaming :

Octobre 2012. Amanda Todd, une jeune adolescente canadienne de 15 ans, met fin à ses jours. Dans une vidéo postée sur YouTube, la jeune fille avait auparavant fait part de sa souffrance. Depuis trois ans, Amanda, suite à une mauvaise rencontre faite sur internet, était en effet harcelée, insultée, moquée, humiliée, de manière sexiste et misogyne par ses pairs.

Amanda Todd, comme de nombreuses autres jeunes femmes, a été victime d’un phénomène à la fois vieux comme le monde et nouveau comme l’utilisation massive d’internet : Le slut-shaming, soit humiliation ou stigmatisation des salopes. Le slut-shaming regroupe un ensemble d’attitudes individuelles ou collectives, agressives envers les femmes en raison de leur comportement sexuel réel ou supposé (pratiques, nombre de partenaires, vêtements « provocants ».

5. Deepfake :

Un deepfake est un enregistrement vidéo ou audio réalisé ou modifié grâce à l’intelligence artificielle. Ce terme fait référence non seulement au contenu ainsi créé, mais aussi aux technologies utilisées. Le mot deepfake est une abréviation de “Deep Learning” et “Fake”, qui peut être traduit par “fausse profondeur”. En fait, il fait référence à des contenus faux qui sont rendus profondément crédibles par l’intelligence artificielle.

La police sud-coréenne a annoncé avoir ouvert une enquête contre la messagerie Telegram, qu’elle accuse d’« encourager » la diffusion de contenus pornographiques truqués utilisant notamment l’image de mineurs. Ces contenus, les « deepfake porn », sont des montages pornographiques générés avec l’intelligence artificielle dans lesquels des visages d’individus sont plaqués sur des photos ou dans des vidéos sexuelles.

6. Deplateforming :

La déplateformisation peut jouer un rôle crucial dans la lutte contre le cyberharcèlement. En retirant l’accès aux plateformes pour les individus ou groupes responsables de harcèlement en ligne, les réseaux sociaux et autres sites peuvent réduire la propagation de comportements nuisibles et protéger les victimes. Détection : Utilisation d’algorithmes et de modérateurs pour repérer le cyberharcèlement. Signalement : Les utilisateurs signalent les abus. Évaluation : Les modérateurs examinent les signalements. Action : Avertissement, suspension, bannissement ou shadow banning. Appel : Possibilité de contester la décision.

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